mercredi 24 octobre 2012

Il faut détruire les Etats-Unis !

"Si cette perfide politique monétaire, qui a pour origine l’Amérique du nord, devait perdurer, alors ce gouvernement américain pourrait fournir sa propre monnaie sans que cela leur coûte  Il paierait sa dette avec sa propre monnaie et se retrouverait sans dette. Il aurait l'argent nécessaire pour faire son propre commerce. Il deviendrait prospère comme jamais un gouvernement ne l'a jamais été dans l'histoire du monde. Les cerveaux et la richesse du monde entier iraient aux Etats-Unis. Ce pays doit être détruit ou il détruira toutes les monarchies du globe."

London Times, 1865


http://auxinfosdunain.blogspot.fr/2012/10/nigel-farage-von-rompuy-vous-avez-ete.html

London Times de 1865, au sujet des USA et de leur monnaie, alors qu'il s'agissait pour l'oligarchie bancaire de faire disparaître les greenbacks (dollar) de Lincoln (cf les documentaires de Bill Still) :
If this mischievous financial policy, which has its origin in North America, shall become endurated down to a fixture, then that Government will furnish its own money without cost. It will pay off debts and be without debt. It will have all the money necessary to carry on its commerce. It will become prosperous without precedent in the history of the world. The brains, and wealth of all countries will go to North America. That country must be destroyed or it will destroy every monarchy on the globe

mardi 23 octobre 2012

Et, comme par hasard, aucun media de masse ne vous parle du miracle islandais ...


Rien n'est plus simple que de constater que nos élus et nos médias sont à la botte des élites du capital mondial : vous n'entendez jamais parler de l'Islande ... et pourtant !


L’ISLANDE ET LE REFUS DE L’AUSTÉRITÉ

par Salim Lamrani
Face à la crise économique, alors que l’Union européenne a choisi la voie de l’austérité et a décidé de sauver les banques, l’Islande a au contraire procédé à la nationalisation des institutions financières et a rejeté les politiques de restrictions budgétaires. Avec un taux de croissance de 2,7% en 2012, même le Fonds monétaire international (FMI) salue le redressement économique du pays.
Lorsqu’en septembre 2008, la crise économique et financière a touché l’Islande, petit archipel du Nord de l’Europe peuplé de 320 000 habitants, l’impact a été désastreux, comme sur le reste du continent. La spéculation financière a conduit les trois principales banques à la faillite, dont les actifs représentaient une somme dix fois supérieure au PIB de la nation, avec une perte nette de 85 milliards de dollars. Le taux de chômage a été multiplié par 9 entre 2008 et 2010, alors que le pays jouissait auparavant du plein emploi. La dette de l’Islande représentait 900% du PIB et la monnaie nationale avait été dévaluée de 80% par rapport à l’euro. Le pays s’est retrouvé plongé dans une profonde récession, avec un recul du PIB de 11% en deux ans.
Face à la crise
En 2009, lorsque le gouvernement a voulu appliquer les mesures d’austérité exigées par le FMI, en échange d’une aide financière de 2,1 milliards d’euros, une forte mobilisation populaire l’a contraint à la démission. Lors des élections anticipées, la gauche a remporté la majorité absolue au Parlement.
Le nouveau pouvoir a néanmoins fait adopter la loi Icesave – du nom de la banque en ligne privée qui a fait faillite et dont les épargnants étaient en majorité hollandais et britanniques – afin de rembourser les clients étrangers. Cette législation contraignait l’ensemble des Islandais à rembourser une dette de 3,5 milliards d’euros (40% du PIB) – 9000 euros par habitant – sur quinze ans à un taux de 5%. Face aux nouvelles protestations populaires, le Président a refusé de ratifier le texte parlementaire et l’a soumis à référendum. En mars 2010, 93% des Islandais ont rejeté la loi sur le remboursement des pertes causées par Icesave. Soumise une nouvelle fois à référendum en avril 2011, elle a de nouveau été massivement rejetée à 63%.
Une nouvelle Constitution, rédigée par une Assemblée constituante de 25 citoyens élus au suffrage universel parmi 522 candidats, composée de 9 chapitres et de 114 articles, a été adoptée en 2011. Celle-ci prévoit un droit à l’information, avec un accès public pour les documents officiels (Article 15), la création d’un Comité de contrôle de la responsabilité du gouvernement (Article 63), un droit à la consultation directe (Article 65) – 10% des électeurs peuvent demander un référendum sur des lois votées par le Parlement –, ainsi que la nomination du Premier Ministre par le Parlement.
Ainsi, contrairement aux autres nations de l’Union européenne dans la même situation, qui ont appliqué à la lettre les recommandations du FMI qui exigeait l’application de mesures d’une austérité sévère, comme en Grèce, en Irlande, en Italie ou en Espagne, l’Islande a choisi une voie alternative. Lorsqu’en 2008, les trois principales banques du pays, Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing se sont effondrées, l’Etat islandais a refusé d’y injecter des fonds publics, comme dans le reste de l’Europe. Il a au contraire procédé à leur nationalisation.
De la même manière, les banques privées ont été contraintes d’annuler toutes les créances à taux variable dépassant 110% de la valeur des biens immobiliers, évitant ainsi une crise de subprime comme aux Etats-Unis. Par ailleurs, la Cour Suprême a déclaré illégaux tous les prêts indexés sur des devises étrangères qui ont été octroyés à des particuliers, obligeant ainsi les banques à renoncer à ces créances, au bénéfice de la population.
Quant aux responsables du désastre – les banquiers spéculateurs qui ont provoqué l’effondrement du système financier islandais –, ils n’ont pas bénéficié de la mansuétude en vogue à leur égard dans le reste de l’Europe où ils ont été systématiquement absous. En effet, ils ont été poursuivis par la justice et mis en prison, par Olafur Thor Hauksson, Procureur spécial nommé par le Parlement. Même le Premier Ministre Geir Haarde, accusé de négligence dans la gestion de la crise, n’a pu éviter un procès.
Une alternative à l’austérité
Les résultats de la politique économique et sociale islandaise ont été spectaculaires. Alors que l’Union européenne se trouve en pleine récession, l’Islande a bénéficié d’un taux de croissance de 2,1% en 2011 et prévoit un taux de 2,7% pour 2012, et un taux de chômage oscillant autour de 6%. Le pays s’est même offert le luxe de procéder au remboursement anticipé de ses dettes auprès du FMI.
Le président islandais Olafur Grímsson a expliqué ce miracle économique : « La différence est qu’en Islande, nous avons laissé les banques faire faillite. C’était des institutions privées. Nous n’y avons pas injecté de l’argent pour les maintenir à flot. L’Etat n’a pas à assumer cette responsabilité».
Contre toute attente, le FMI a salué la politique du gouvernement islandais – qui a appliqué des mesures aux antipodes de celles qu’il préconise –, qui a permis de préserver « le précieux modèle nordique de protection sociale ». En effet, l’Islande dispose d’un indice de développement humain assez élevé. « Le FMI déclare que le plan de sauvetage à la manière Islandaise fournit des leçons pour les temps de crise ». L’institution ajoute que « le fait que l’Islande soit parvenue à préserver le bien être social des ménages et obtenir une consolidation fiscale de grande ampleur est l’une des plus grandes réussites du programme et du gouvernement islandais ». Le FMI a néanmoins omis de préciser que ces résultats ont été possibles uniquement parce que l’Islande a rejeté sa thérapie de choc néolibérale et a mis en place un plan de relance alternatif et efficace.
Le cas de l’Islande démontre qu’il existe une alternative crédible aux politiques d’austérité appliquées à travers l’Europe. Celles-ci, en plus d’être économiquement inefficaces, sont politiquement coûteuses et socialement insoutenables. En choisissant de placer l’intérêt général au-dessus de celui des marchés, l’Islande montre la voie au reste du continent pour sortir de l’impasse.
Article original en portugais :
Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de la Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.
Son dernier ouvrage s’intitule État de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba, Paris, Éditions Estrella, 2011 (prologue de Wayne S. Smith et préface de Paul Estrade).


vendredi 12 octobre 2012

un captcha pour prouver que vous avez le sens de l'humour.

Aujourd'hui, j'ai demandé à ma mère si j'étais moche. "Pose la question à ta copine.
Je lui ai dit que je n'en avais pas. 
Elle m'a répondu : "Exactement." VDM
http://www.viedemerde.fr/inclassable/7772464




Quand vous êtes responsable d'un site internet avec possibilité de laisser des commentaires, l'une des premières irritations que vous vivez, c'est l’apparition:

- de troll, c'est à dire des commentaires (d'origine humains) insultants, sans rapport avec le sujet traité ou tout simplement stupides.
- de robots automatiques qui vous submergent de post afin de faire de la pub pour des sites de cul, de pyramides de Ponzi ou de paris en ligne.

Bref, rapidement sont apparus les captcha, sortes de petits programmes qui permettent d’éliminer les robots automatiques.

Restait à supprimer les emmerdeurs humains.

bientôt les captcha  vous laisseront 30 secondes pour résoudre une équation mathématique ou vérifier vos connaissances littéraires ou philosophiques.

Est-ce suffisant ?

L'un des derniers captcha crée consiste à vérifier votre degré  "d'humanisme" (certifié droua d'l'homme).

http://korben.info/le-captcha-des-droits-de-lhomme.html

"L’association de défense des droits de l’Homme pense qu’à force de faire choisir une réponse humainement correcte aux internautes, cela aura pour effet de les adoucir dans les commentaires."

Orange Mécanique, vous connaissez ... ?


La prochaine étape pourrait être de vérifier "the sens of humor" des commentateurs :

Obliger des fascistes à insulter Hitler ou Mussolini, des bobos à cracher sur Hollande, Obama ou Sarkozy, des complotistes sur Alain Soral et des communistes sur Lénine : ça serait pas beau le progrès ?

Gouffre

Ne pas plaire aux femmes. Le temps ne fait rien à l’affaire. Je vois des gamines magnifiques, des femmes élégantes et je sais que jam...